La parole de Dieu, aujourd’hui, nous dit ceci : « Tâche de te présenter à Dieu comme un homme solide, un ouvrier qui peut être content de son travail et qui annonce correctement la vraie Parole de Dieu » (2 Timothée 2 : 15).
Une autre version dit : « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité. » L’apôtre Paul s’adresse là à Timothée, le prédicateur. Et ce texte est un fondement pour tous ceux qui sont appelés à prêcher ou à enseigner la Bible, tout en sachant qu’il existe dans les textes trois niveaux distincts de partages de la Parole.
Tout le monde n’est pas appelé à prêcher à l’occasion du rassemblement principal de l’Église, ce qu’on appelle le culte. Pour certains le partage de la Parole se fait dans des petits groupes ; on a appelé cela les groupes de maison, pendant la semaine.
D’autres partagent la Parole avec des collègues de travail, des voisins, des amis, toute une catégorie d’individus qui ne connaissent pas encore Jésus-Christ. De ce fait, ce texte s’adresse aussi à eux, comme nous allons le voir. « Efforce-toi de te présenter devant Dieu » : le Seigneur est partout, mais cette pensée rejoint l’invitation de Christ lui-même, lorsqu’il dit de rentrer dans sa chambre, le lieu secret, pour prier ; de trouver un endroit, mais aussi un état de conscience focalisé sur la présence du Seigneur. C’est un exercice qui doit être régulier.
Je parle souvent de « cultiver la présence de Dieu ». C’est bien de le faire dès le lever ; que tes premières pensées, tes premières conversations du jour soient celles que tu partages avec Dieu. Ce sera une base solide pour affronter ta journée. « Comme un homme (une femme) éprouvé(e) » : éprouvé(e), afin que ton partage corresponde à un vécu ! Puisses-tu prouver ce que tu dis !
Un pasteur m’a dit un jour : « Ne prêche pas ce que tu n’as pas vécu ; tu risques de tomber dans le légalisme ! » Le vécu donne du poids et de l’empathie à ta prédication. Ceux qui t’écoutent, s’incarnent dans ce que tu prêches, se sentent compris et de ce fait, exhortés ! Ensuite, le texte parle d’annoncer droitement la Parole de vérité. Oui, c’est tellement fondamental d’être « christocentrique », de mettre Christ au centre du texte. Et de rester fidèle à ce que, lui, a enseigné.
La tentation de changer le texte, par crainte des hommes, ou pour chercher leur approbation a toujours été le danger, et malheureusement le naufrage de beaucoup trop de ministères. Christ n’est pas quelque chose que je rajoute à mes opinions, à ma vie, à ma perspective… Non ! Christ est le centre de ma vie, de mon discours, de ma prédication ! Il n’est pas un rajout, je ne substitue pas sa parole à la mienne ! Je remplace, je renverse, je convertis mes raisonnements. Je passe par la transformation, par le renouvellement de l’intelligence, afin de discerner sa volonté et ce qu’Il veut que je dise, quelles que soient les conséquences ! Je connais des prédicateurs qui prêchent la Parole de vérité dans des nations où cette Parole est interdite ! Certains sont emprisonnés à cause de cela. Mais la vie passe vite et qu’elle sera leur récompense au jour où ils seront face à Christ !
Je finis avec ceci : si tu sens que le Seigneur t’appelle à prêcher, à enseigner, forme-toi et ne fais aucun compromis avec le texte biblique, prêche l’Évangile de Jésus-Christ et non pas celui des hommes ! Et souviens-toi du fait que c’est un privilège extraordinaire que celui d’être appelé(e) à prêcher la vie ! Sois rempli(e) de l’amour de la vérité ! Que le Seigneur te visite puissamment maintenant ! Amen !
Gabriel Alonso